Un amour naufrage
J’ai pris dix ans d’âge
J’ai le cœur si lourd
J’ai le mal d’amour
Tes mots sont des balles
Qui blessent et font mal
Qui tuent doucement
Insidieusement

Amant un jour ennemi le jour d’après
Je me demande ce qui est arrivé
Seuls les mensonges survivront au passé
C’est plus facile de ne pas assumer
Tu as ton rôle, parfaite au quotidien
Un peu moins drôle quand l’intime revient
Tu nous déchires pour mieux te libérer
Qu’importe le prix que tu nous fais payer

Assise dans le box tu fuis tous mes regards
La culture de l’intox est devenue ton art
Tu seras la victime, d’une passion jalouse
Mes mots sont même des crimes, qui se payent par le flouse
Dites moi combien la note, d’avoir trop fait confiance
A prêt tout peu importe, ça ne fait pas d’audience
On me juge sur des mots qui n’auront rien traduit
A vos yeux je ne vaux, que ce que l’on vous dit.

De pardon à donner je n’ai pas pu trouver
Je laisse le soin à Dieu, de venir nous juger
Et si je suis coupable, coupable à mon tour
C’est d’avoir cru en toi, en toi en notre amour

savoir aimer

                                                                         Savoir sourire,                                                                    
           À une inconnue qui passe,
N'en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l'espoir d'être aimé,

Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.

Savoir attendre,
Goûter à ce plein bonheur
Qu'on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l'attendait plus.
Se voir y croire
pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs

Savoir souffrir
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d'amour à revendre
Qu'on tire un trait sur le passé.

Apprendre à rêver
À rêver pour deux,
Rien qu'en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu'au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
Et s'en aller,
Et s'en aller...

peur d'aimer

Je n’ai pas vu le vent venir, juste un petit soupir
J’ai parcouru tes rêves en t’imaginant sourire
J’ai effacé cette souffrance en bannissant l’absence
Ouvert un grand chemin en te prenant la main

Comme cette cigale, je suis venue chanter
Te fredonner les quelques notes ensoleillées
Sur ta vie remplie de vide, qu’elle avait laissé
Transformer l’hiver glacial, en été enchanté

J’ai pris ton visage entre mes deux mains
Comme un enfant tu as baissé les yeux
Peur du bonheur que je venais t’apporter
Peur de cet amour que je venais te donner

Plus de crainte, plus de peur, ni de rancœur
Juste un brin d’émotion, emmêlé de passion
D’un amour foudroyant nous unissant
Sur le chemin du bonheur, joignant nos deux cœurs

mon amour

Sur la route de l’amitié, je t’ai rencontré
Perdue apeurée, mon univers n’était qu’obscurité
Peu à peu je me suis approchée, sans même t’effleurer
De l’amour tu en avais à revendre, mais tu me l’as donné

Orpheline de tendresse, tu es venu me bercer
Par des mots qui raisonnent encore dans mes pensées
Tu as été mes yeux pour me tracer un chemin
Ma bouche pour embrasser le destin

Je t’ai fais confiance quand tu m’as guidé
Moi qui ne croyais plus en cette flamme
Par ta gentillesse tu as su la ranimer
Me redonner confiance avec tant de loyauté


A présent je ne suis plus orpheline
J’ai retrouvé le chemin, celui de la liberté
Toi et moi c’est un peu pèle mêle
Pas d’ambiguïté, juste une grande amitié
Que je te t’offre aujourd’hui gimel

L4AMOUR

Nos vingt-cinq ans…
Je ne t’ai pas rencontré
Tu as toujours été à mes côtés
Moi, fragile feuille de papier
Toi, l’arbre tout entier
Tu m’as accroché
Et j’ai succombé
Un amour, nous avons apprivoisé
Jour après jour, d’année en année
Les bourrasque nous ont secoué
Par miracle, nous sommes restés liés
Dans le silence du cœur, une prière murmurée
Vers le ciel s’est élevée
Un ange nous a prêté
Un fils à aimer
Et une petite voix a murmuré
Vous avez mille raisons d’espérer
Merci ! Chères mères adorées
Merci ! Frères et sœurs bien-aimés
Et nos deux familles assemblés dans un nœud d’amitié
Vous nous avez donné 
Une raison de plus de persister
Au moins pour vingt-cinq années…
On vous aime…

 AMOUR